Des décennies d’action mondiale conduisent à la reconstitution de la couche d’ozone

Par Carlos Roa 

La NASA, la NOAA et les Nations Unies ont récemment confirmé le rétrécissement du trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique, ce qui est une bonne nouvelle pour la planète 

Des études récentes ont montré que la couche d’ozone, un composant vital de l’atmosphère terrestre qui protège la vie sur la planète des rayonnements ultraviolets nocifs, est en voie de rétablissement. 

L’appauvrissement de la couche d’ozone, principalement causé par la libération de chlorofluorocarbures (CFC) et d’autres substances appauvrissant la couche d’ozone, est une préoccupation majeure pour les scientifiques et les écologistes depuis des décennies. 

Les CFC, autrefois couramment utilisés dans la réfrigération et la climatisation, ainsi que dans la production de produits en mousse et comme propulseur dans les bombes aérosols, se sont avérés responsables de la création d’un amincissement ou d’un « trou » dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique. 

Cependant, grâce au protocole de Montréal de 1987, qui visait à éliminer progressivement la production de substances appauvrissant la couche d’ozone, la taille du trou a progressivement diminué. Le Protocole a été ratifié par 197 pays, ce qui en fait l’un des accords environnementaux internationaux les plus réussis de l’histoire. 

Données publiées récemment 

Des données récentes des scientifiques de la NASA et de la NOAA indiquent que « le trou d’ozone annuel de l’Antarctique a atteint une superficie moyenne de 8,9 millions de miles carrés (23,2 millions de km2) entre le 7 septembre et le 13 octobre 2022. Cette zone appauvrie de la couche d’ozone au-dessus du Pôle Sud était légèrement plus petit que l’an dernier et a généralement poursuivi la tendance générale à la diminution de ces dernières années ». 

L’information a également été soutenue par un groupe d’experts des Nations Unies le 9 janvier, dans un rapport publié tous les quatre ans sur les progrès du Protocole de Montréal, l’accord environnemental multilatéral historique qui réglemente la consommation et la production de près de 100 produits chimiques fabriqués par l’homme, ou « substances appauvrissant la couche d’ozone » (ODS). 

La coopération donne des résultats 

Le rétablissement de la couche d’ozone n’est pas seulement une bonne nouvelle pour la planète, mais aussi pour les millions de personnes qui risquent de développer un cancer de la peau, des cataractes et d’autres problèmes de santé causés par une surexposition aux rayons UV. 

Il est important de noter que même si la couche d’ozone montre des signes de rétablissement, elle n’est pas encore complètement guérie et les travaux doivent se poursuivre pour la protéger. La poursuite de l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui lui nuisent également, sont cruciales pour assurer un rétablissement complet et la protection de la planète, ainsi que de ses habitants. 

Le rétablissement de la couche d’ozone est un pas positif dans la bonne direction et rappelle le pouvoir de la coopération et de l’action internationales pour relever les défis environnementaux mondiaux. 

 

 

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