Par Carlos Roa
La vingt-septième Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques 2022, plus communément appelée COP27, a déjà conclu ses sessions, tenues du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte.
La principale nouvelle était qu’un financement des « pertes et dommages» liés au changement climatique avait été approuvé. C’est une justification pour les pays en développement, qui sont les moins responsables de ce problème, mais qui en subissent les effets dévastateurs. Pour le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, il s’agit « d’un signal politique indispensable pour reconstruire la confiance brisée ».
L’un des points soulevés par les observateurs lors de la réunion est que des engagements plus concrets sont nécessaires pour réduire la consommation de combustibles fossiles, mais cela sera atteint plus tôt que tard, car il y a de plus en plus de prise de conscience du public dans le monde à cet égard.
La COP27 en détail
L’Union européenne, ainsi que les États-Unis et de nombreux pays en développement, ont appelé à un langage plus ambitieux dans la déclaration finale, qui a appelé à une réduction « rapide, profonde et soutenue » des émissions.
À ce sujet, le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré : « Nous aurions dû faire beaucoup plus. Nos concitoyens s’attendent à ce que nous réalisions une réduction des émissions beaucoup plus rapide. Nous avons déjà perdu trop de temps.
À cet égard, notre point de référence reste l’accord de Paris, avec son objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
Le texte final de la COP27 stipule que la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels nécessite « des réductions rapides, profondes et durables des émissions de gaz à effet de serre » d’ici 2030.
Un thème qui était présent à cette conférence était la récente loi sur la réduction de l’inflation adoptée aux États-Unis, qui traite en priorité d’une action climatique ambitieuse. C’est un exemple qui motivera les gouvernements du monde entier à agir de la même manière.
L’un des événements les plus importants des deux dernières semaines n’a pas eu lieu à la COP27, mais à la réunion du G20 à Bali, où les présidents Biden et Xi ont convenu de reprendre les pourparlers formels sur le climat entre les États-Unis et la Chine, les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde.
VoLo voix au sommet
La Fondation VoLo était représentée par Mario Loyola, professeur de droit à l’Université internationale de Floride, et Solemi Hernandez, coordinatrice régionale du Citizens’ Climate Lobby pour le sud-est des États-Unis.
Loyola a rencontré des universitaires, des militants et des dirigeants pour faire avancer des questions telles que le financement climatique et les actions d’autonomisation climatique. Il a également participé à une table ronde sur les perspectives énergétiques mondiales de l’Agence internationale de l’énergie.
Pour sa part, Hernandez a joué un rôle déterminant dans l’événement « People’s Pavilion », en tant qu’espace de réseautage virtuel pour ceux qui s’intéressent à l’autonomisation climatique, en particulier pour ceux qui ne pouvaient pas être physiquement présents à l’événement.
Les conclusions
Les priorités à la fin de la COP27 restent les mêmes qu’au début : nous osons aller plus loin et montrer l’exemple. L’imitation étendra les changements dans notre comportement, de sorte que nous puissions aller de l’avant. Lorsque nous avons atteint de nouveaux objectifs, nous pouvons prendre de nouveaux engagements.
Comme l’a dit le journaliste du New York Times, German Lopez : « Les sommets internationaux sur le climat sont imparfaits, mais ils ont conduit à de réels progrès. »