Les chercheurs du Laboratoire de l’aviation et de l’environnement (LAE) du MIT ont une vaste expérience de l’analyse des impacts atmosphériques de l’aviation, des transports et d’autres sources d’émissions. En 2017, LAE a préparé la première analyse au niveau des installations des impacts sur la santé liés à la qualité de l’air des installations attribuées aux sociétés de l’indice FTSE Russell-1000, ventilées par état affecté.
Nous avons collaboré avec LAE pour identifier 3 660 installations imputables aux sociétés Russell-1000 dans le dernier inventaire national des émissions de l’EPA. Nous appliquons ensuite un modèle atmosphérique adjacent de technologie de pointe, qui prend en compte les modèles climatiques, ainsi que la chimie, les transports et les dépôts atmosphériques, pour calculer l’exposition de la population américaine aux PM2,5 résultant des émissions des installations identifiées. L’exposition causée par chaque établissement a été affectée à des paramètres de mesure de la santé aux niveaux national et régional, tels que la mortalité prématurée, les hospitalisations cardiaques, les cas de bronchite chronique, les admissions dans un hôpital respiratoire et les journées de travail perdues.
Les résultats indiquent que 6 760 décès prématurés sont causés par les émissions provenant des installations identifiées, le secteur des services publics étant le principal contributeur (Figure 1 ci-dessous). Les impacts sur la santé les plus importants ont été identifiés en Ohio, suivis de la Pennsylvanie et de l’Illinois (Figure 2 ci-dessous). Notre intention et celle des recherches de LAE sont que les résultats au niveau des installations éclaireront le débat public sur l’amélioration de la qualité de l’air aux États-Unis.
D’après des informations communiquées par le Dr Florian Allroggen, directeur de laboratoire, LAE, Massachusetts Institute of Technology